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Comment s'occuper d'un chiot non sevré ?

De multiples raisons peuvent vous ammener à vous occuper d'un ou plusieurs chiots non sevrés : à la naissance, il arrive que certains chiots soient trop faibles pour téter tout seul. Dans d’autres cas c’est la mère qui ne peut pas allaiter, voire décède au cours de la mise-bas. Vous pouvez alors être amené à prendre le relais et à vous occuper vous-même de la portée de chiens jusqu’au sevrage, à 8 semaines. 


Sommaire :



chiot nouveau ne

 

Avoir un chiot en bonne santé

Tout d'abord, le chiot qui ne peut pas être élevé normalement par sa mère à sa naissance doit toujours être vu par un vétérinaire afin de s’assurer qu'il est assez fort pour être élevé à votre domicile, et qu’il n’a pas d’anomalies congénitales.

Il se pose également le problème de la prise de colostrum : 10% des anticorps sont transmis à travers le placenta et les 90% restant sont présents dans le colostrum, qui doit être ingéré dans les premières heures de vie. Les chiots qui ne reçoivent pas cette substance sont plus sensibles aux infections et la mortalité est plus importante dans les premiers jours de vie. Vous devez donc contacter votre vétérinaire le plus tôt possible afin de vous tourner vers du colostrum artificiel.
De plus, l’absence de prise de colostrum doit être prise en compte dans l’élaboration du programme de vaccination et de vermifugation.

D’une façon générale, les 36 premières heures de la vie du chiot sont décisives. En l’absence de lait, de colostrum et d’une température suffisamment élevée le risque de décès par hypothermie et hypoglycémie est important.

 

Garantir un environnement  adapté

Le chiot nouveau-né a besoin d'un environnement calme, sec et propre. Il doit être placé dans un couchage confortable, dont le fond est recouvert de linges ou de tapis éducateurs. La température est également très importante :  elle doit être de 30°C la première semaine, puis de 26°C les deux semaines suivantes. Par la suite, 21 à 22°C suffiront. Aussi, si le chiot est très faible, il est peut être préférable qu’il passe quelques temps en couveuse et soit alimenté par sonde chez le vétérianire avant que vous ne puissiez poursuivre les soins à votre domicile.

 

 Nourrir un chiot non-sevré

Si vous ne disposez pas de lait de chienne, la meilleure solution est d’utiliser un lait de substitution composé d'environ 33% de protéines et 41% de graisses. Il se présente sous forme de poudre à reconstituer. En raison de sa richesse en lactose et de sa pauvreté en graisses, le lait de vache n’est pas adapté.
Les chiots allaités de façon artificielle ont, dans un premier temps, une croissance inférieure aux autres chiots, mais un développement normal. Le retard de croissance est rapidement rattrapé après le sevrage.

Côté pratique, il ne faut surtout pas nourrir un chiot en excès, surtout au cours des 3 premiers jours. Il doit être nourri fréquemment, mais en petite quantité. Pour la connaitre, il est nécessaire de peser quotidiennement l'animal. A la naissance, un chiot pèse entre 250 et 500 grammes. Les deux premiers jours, 8 petits repas sont nécessaires, puis 6 pendant le reste de la première semaine. La fréquence peut ensuite être abaissée à 5 repas quotidiens jusqu’à l’âge de 16 semaines, puis 4 repas jusqu’au sevrage. Aussi l’écart entre deux repas ne doit pas dépasser 4 heures pendant les 15 premiers jours.

Le lait doit être préparé avec de l’eau chaude, puis distribué à 37°C, en maintenant le chiot sur le ventre, la tête droite. Enfin, après chaque repas, il est necessaire de stimuler la zone ano-génitale avec un coton humide, afin de stimuler le reflexe de miction et de défécation.

Le sevrage progressif débute à l’âge de 3/4 semaines, pour se terminer vers 6/8 semaines. Comme chez le chaton, il s’agit d’introduire progressivement des aliments solides. Pour ce faire, vous pouvez proposer au chiot des croquettes avec du lait maternisé, puis des croquettes mixées avec de l’eau. Aussi, ils doivent toujours avoir un bol d’eau fraîche à disposition.
 

Eduquer un chiot non-sevré

L’absence de la mère n’est pas sans conséquences sur le développement psychologique du chiot. Il est vivement conseillé de prendre conseil auprès d’un vétérinaire comportementaliste afin d’éviter l’apparition de troubles du comportement. Le risque majeur est notamment le défaut d’acquisition des auto-contrôles, c’est-à-dire que le chiot est incapable de contrôler sa morsure. En raison de la place particulière qu’a le chien dans la société et au sein de la famille, ce type de trouble représente un danger et le recours à un spécialiste semble fondamental.

D’une façon générale, dès que le chiot commence à être vif et à jouer, ne le laissez pas vous mordre jusqu’à vous faire mal ; dès que la morsure est trop forte, dites "non" fermement, saisissez le chiot par la peau du cou et secouez-le légèrement.

N’oubliez pas qu’il n’est jamais souhaitable de séparer un chiot non-sevré de sa mère. N’adoptez pas ou ne proposez pas à l’adoption un chiot de moins de 2 mois, même si il mange déjà des aliments solides. Il faut se rappeler que le sevrage correspond aussi à un certain degré de maturité sur le plan comportemental.
 

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