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Chat écrasé par le TGV : la SNCF face à la justice pour Neko !

La jolie frimousse de Neko rendue publique depuis la mort de ce chat a ému tous les amoureux des animaux car sa triste fin révolte. Ce chat écrasé par un train gare Montparnasse est un drame animal qui aurait pu être évité...

Neko, le pauvre chat écrasé par un TGV : la SNCF face à la justice

Neko, la triste fin d’un chat écrasé par un train gare Montparnasse

Nous sommes le 2 janvier à Paris, gare Montparnasse. Ce jour là, Melaïna âgée de 15 ans et sa mère Georgia prennent le train pour rentrer à Bordeaux par le TGV 8551 prévu à 18h10. Leur chat Neko âgé de 4 ans et demi est du voyage, installé avec des propriétaires dans la voiture 17, bien à l’abri dans sa panière.

Pour des raisons encore inexpliquées, le félin s’échappe de son sac de transport et, terrorisé par le bruit ambiant, part se réfugier sous le train. Paniquées, mère et fille crient et interpellent les usagers tout en tentant de sauver Neko qui se déplace sous la rame stationnée sur la voie 8.

Les agents de la SNCF leur interdisent de descendre sur la voie inoccupée pour tenter de sauver l’animal apeuré. Les demandes insistantes de Melaïna et sa mère auprès du personnel ferroviaire pour retarder le départ du train sont restées vaines. Melaïna voit en effet son chat en panique, courir sous la rame. Le train repart comme si de rien n’était en sectionnant en deux le corps du pauvre animal.

Quelques instants après le drame, les agents de la SNCF proposent aux deux femmes effondrées de récupérer Neko pour le ramener à Bordeaux… dans un sachet plastique. L’incompréhension est totale : il était impossible de descendre sur les voies pour rattraper Neko vivant mais en revanche, le récupérer mort ne pose aucun problème.

 Les propriétaires du chat supplicié refusent pour des raisons bien compréhensibles et prennent le train suivant pour rejoindre la capitale girondine avec un billet … gracieusement offert par la SNCF.

La SNCF est convoquée au tribunal pour atteinte involontaire à la vie ou à l’intégrité d’un animal domestique

Lundi 19 juin 2023, la SNCF comparaît devant le tribunal de police de Paris pour avoir attenté involontairement à la vie ou à l’intégrité d’un animal domestique. En France, ces faits sont passibles de 75 000 euros d'amende et 5 ans d'emprisonnement. Melaïna et sa mère Georgia qui se constituent partie civile ne demandent pas d’indemnité mais vont tenter d’obtenir des réponses de la SNCF qui reconnaît un tragique évènement.

La compagnie ferroviaire se défend de tout acte de cruauté et invoque les recherches menées par les équipes sur place pour retrouver le chat qui semblait avoir disparu au moment du démarrage du train. Personne n’a pu à ce moment localiser l’animal et repérer l’endroit où il s’était réfugié. L’objectif des deux femmes est de faire en sorte que la loi protège davantage les animaux dans les transports. Melaïna espère que Neko ne sera pas mort pour rien et que cette tragédie fera bouger les choses afin "qu’aucun autre chat écrasé comme Neko" ne subissent plus jamais le même sort.

Dernière minute ! En dépit du combat mené par les défenseurs des animaux pour contraindre la SNCF à comparaître devant le tribunal correctionnel pour "atteinte involontaire à la vie ou à l'intégrité d'un animal domestique", c'est finalement le tribunal de police compétent qui est retenu dans cette affaire. La responsabilité de la compagnie étant reconnue, elle a écoqué d'une amende de 1 000 €.

L’histoire de Neko a ému des milliers de personnes : un soutien public inédit !

Les réactions sont pour la plupart unanimes : une intervention était possible pour sauver Neko avant le départ du TGV. Des méthodes simples existent et ont par le passé été utilisées pour extraire un animal domestique se trouvant dans une telle posture. 

La SNCF se défend en invoquant la dangerosité d’une descente sur les voies ce jour et à cette heure d’affluence correspondant à un retour de vacances.

Le mépris de la compagnie ferroviaire a déclenché la plainte de la fondation 30 Millions d’amis pour vices graves et actes de cruauté ayant entraîné la mort d’un animal. L’association de défense des animaux L214 a également manifesté son soutien. Par ailleurs une pétition lancée par les internautes a récolté près de 100 000 signatures.


À travers la fin tragique de Neko, ce pauvre petit chat écrasé, c'est toute la sécurisation du transport d'animaux de compagnie qu'il faut mettre en exergue. Toutes les précautions avaient pourtant été prises par Mélania et sa mère mais c'était sans compter sur la peur du chat déjouant leur vigilance pour échapper à la foule. Lors de voyages en train avec votre animal, veillez à ce que son sac de transport pour chat, sa caisse ou sa cage reste solidement fermé.

sources :
www.bfmtv.com
www.tf1info.fr
www.francebleu.fr
www.20minutes.fr

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